En 2005, cela fera tout juste 20 ans que j'ai commencé à publier des articles, des podcasts et des vidéos ainsi qu'une veille sur l'impact des technos sur le journalisme, les industries culturelles et créatives. J'ai en effet la chance de pouvoir travailler avec des médias, des institutions et des écoles qui me permettent de rendre cette production accessible, gratuitement, dans le cadre des missions que je mène avec leurs équipes, leurs étudiants et leurs directions respectives.
Cela fait aussi partie de ma façon d'envisager mon métier, de tenter d'avoir de l'impact, à ma petite échelle, de continuer à creuser mon chemin, de le raconter et de donner envie à des gens comme toi de continuer à faire confiance à des gens comme moi pour imaginer et développer les meilleurs dispositifs possibles, afin de créer de la valeur, d'une manière ou d'une autre.
J'avais donc envie, après la bûche de Noël et les cotillons du Nouvel An, de partager avec toi quelques réflexions sur l'évolution de mon métier, de te donner un aperçu de ce sur quoi je suis en train de travailler et de te donner envie, pourquoi pas, de venir le co-construire avec moi.
Bonne lecture, et bonne année 2025 ! 🥳 🎉
podcast généré avec Wonderpod.ai
TL;DR
Si tu n'as que 30 secondes à consacrer à cet article, voilà de quoi je parle :
En 20 ans d'observation des technologies dans le journalisme et les industries créatives, j'ai vu les plateformes transformer leurs promesses démocratiques en algorithmes qui étouffent les voix différentes. Pourtant, l'arrivée de l'IA me fait vibrer comme à mes débuts.
Pour 2025, j'assume encore un peu plus ce choix de la transparence : former la relève (7000 étudiants et ce n'est pas fini), développer des projets indépendants et cultiver la confiance. Au menu : des formations au prototypage rapide vitaminé à IA, des hackathons, un projet blockchain nommé Rhizome, des lives pendant lesquels tu pourras challenger les projets en cours ... et en proposer de nouveaux !
Long Story, un peu moins short
En 20 ans, les plateformes qui s'annonçaient comme capables de générer un renouveau démocratique en libérant la parole, grâce au formidable potentiel d'une distribution numérique (versus analogique, les rotatives, le papier, toussa) ont finalement engendré des ogres algorithmiques, qui asphyxient les signaux faibles et exacerbent les divergences. It's a fact.
Leur modèle économique, couplé à une logique hégémonique, n'a fait qu'une bouchée des aspirations des pionniers. Prend ça dans les dents Tim Berners-Lee
Avec pour conséquence directe la prise de pouvoir d'un régime oligarchique aux USA, dont la saison 2 s'annonce encore plus WTF que la 1ère. Et en guise de "renouveau médiatique", l'avènement de "producteurs de contenus" dont l'influence se mesure principalement à leur capacité à vendre de tout, tout le temps, partout et à tout prix. Et à divertir, littéralement. Le hamster dans la roue. Ad nauseam. Mr Beast porte particulièrement bien son nom.
Trente ans après la déclaration d'indépendance du cyberespace, l'homme a donc réussi à transformer une utopie en dystopie, à quelques rares belles exceptions près. Entropie maximale. Et un sale goût en bouche. Comme l'impression de s'être fait méchamment avoir. Puisque la seule parole réellement libérée aujourd'hui est celle qui suinte le lucre ou la vindicte. Tu parles d'une révolution ...
L'histoire retiendra même que la fiction, le film "Idiocracy" sorti en 2006, aura été tourné dans la même ville (Austin, Texas) que celle où se déroule chaque année l'une des grands-messes de la Tech parmi les plus prisées, la même où Elon Musk, le Dark Maga himself, a désormais déplacé le centre de gravité des lois les plus libertaires économiquement, et liberticides, humainement. Tu parles d'un scénario de SF tout pourri ...
Oui, je sais, je fais des raccourcis. Mais toutes les circonvolutions positives, en ce y compris celles qui nous permettent de justifier nos salaires, ne peuvent nous dédouaner d'avoir laissé le pire se produire. Les bouquins de Philippe K. Dick et d'Orwell n'étaient pas censés être des manuels à suivre.
What's Next ?
Il y a deux ans, un accident industriel a mis sur le marché l'une des plus formidables inventions humaines. Aujourd'hui l'IA dégouline déjà de partout, à toutes les sauces. Et demain ?
La dernière fois où j'ai ressenti la même excitation, la même sensation de tourbillon d'idées, d'accélérateur de possibles, de "game changer", c'était lors de l'arrivée des blogs, il y a 20 ans, donc.
Chat échaudé craint l'eau froide ? Pas si sûr. De rerum natura.
Je reste profondément convaincu que le numérique et les technologies portent en elles la capacité d'améliorer notre quotidien, d'encapaciter le plus grand nombre, de participer à la prise d'autonomie de nos enfants. Le progrès, la science, la philosophie, les faits, la résilience naturelle des écosystèmes humains ... je reste plus que jamais optimiste sur notre capacité à faire sens commun.
Mais force est de constater que nous ne sommes pas tous câblés de la même manière.
J'essaye donc de prendre le temps d'essayer de comprendre, de tenter de rester cohérent, de digérer et de processer ce que l'invasion de l'IA grand public peut bien pouvoir signifier. Et le moins que je puisse dire, c'est que plus j'en apprends, plus je sais que je ne comprends précisément pas grand-chose. Techniquement, je pense avoir saisi les bases, mais concernant les trajectoires souhaitées/souhaitables, je suis convaincu que nous n'en sommes qu'au début d'arbitrages compliqués, entre innovation et régulation.
L'IA, comme le reste des technos, est fondamentalement politique. Au sens "vie de la cité". "En ce qui concerne l'IA, c'est Nous contre le reste du monde", déclarait récemment Alex Karp, le CEO de Palantir.
Bref, 20 ans après ma 1ère profession de foi, je dois bien avouer avoir cessé de "croire". Si l'eucharistie béate n'a jamais été ma tasse de thé, je continue de penser qu'à dose prophylactique, l'utopie et une certaine forme de naïveté restent sans aucun doute la meilleure manière de ne pas sombrer.
Même si j'ai probablement perdu quelques illusions, et quelques cheveux, dans la bataille. Au bout du bout, l'essentiel est probablement plus dans le chemin que dans le terme de celui-ci. Je persiste et re-signe, donc, pour un nouveau mandat dans cette f*ing journey, et je sais que nous sommes nombreux à ne pas vouloir qu'elle se résume à celle de simple customers.
Midlife crisis ?
Ces derniers mois, j'ai donc fait un peu de ménage dans ma bibliothèque numérique, archivé certains outils, poncé et fait briller d'autres, retapé mon foi et mon dos, mis du beaume au coeur de ma vie familiale, fait la paix, l'amour et deux ou trois autres bricoles d'ego que seule ma psy pourrait te raconter.
J'y reviendrai plus bas, mais j'ai surtout pris conscience que cette disposition de l'esprit qui consiste à créer, nourrir et développer des relations de confiance était une des choses que l'IA n'était pas près de nous enlever.
Au contraire. Et plus j'observe l'évolution des acteurs de mon écosystème, et en particulier les médias dits "legacy" et/ou financés par de l'argent public, plus cette impression d'urgence apparaît comme flagrante. Entre la perte de cette confiance du public et les coupes budgétaires colossales qui leurs sont imposées, la casse sociale qui s'annonce va immanquablement forcer des choix, contraindre des agendas, et déterminer un nouveau paysage médiatique.
J'ai eu la chance ces 20 dernières années de pouvoir croiser des gens admirables, des professionnels volontaires et enthousiastes, des grincheux aussi, parfois, des critiques constructives, des attaques ad hominem, des fleurs et des mercis qui font bigrement plaisir.
Je me suis toujours positionné comme étant "à la marge", ayant bien conscience qu'attaquer un système en frontal n'aurait que pour effet de me faire broyer. A la marge, et à l'affût des "trous dans la raquette", ces failles dans le système dans lesquelles je pouvais me glisser, pour tenter d'y apporter des débuts de solutions, for the good.
Et de créer de cette valeur que j'évoquais au début de ce billet. C'est ma petite définition personnelle du hacking, et jusqu'ici elle s'est avérée plutôt correcte.
J'ai souvent répété aux quelques 7.000 étudiants (#truestory) que j'ai eu la chance de croiser lors de mes Mastercamps & Missions, que la chose que j'avais de plus cher dans mon métier était la confiance que ceux et celles qui me faisaient le plaisir et l'honneur de s'informer auprès de moi m'accordaient. Je le pense vraiment.
J'ai réussi à construire un modèle économique pour pouvoir vivre de mes activités, en panachant les projets et les sources de revenus (j'en remercie d'ailleurs toutes les forces du ciel et de la terre 🙏) tout en restant aligné sur les "Pourquoi je me lève le matin ?", ce dont je suis assez fier.
Je n'ai jamais travaillé pour aucun des GAFAM. Je n'ai jamais travaillé pour un.e homme ou femme politique, ni aucun parti. Je n'en tire aucune gloriole, mais en tant que journaliste, je me suis appliqué des règles qui me semblaient être frappées au coin du bon sens.
Ayant embrassé d'autres casquettes, je n'ai pas trouvé de raison d'en changer. Certaines se sont adaptées aux règles du terrain mais j'ai toujours gardé un cap dans le choix de mes projets.
Que ce soit pendant les 15 saisons de Mastercamps Journalisme Entrepreneurial IHECS (2011-2024 🇧🇪 Bruxelles), les Mastercamps Innovation IHECS PUB - La Maison 2050 (2015-2024 🇧🇪 Bruxelles 🇫🇷 Paris), les 3 saisons de Pilote.Media (2019-2021), les 4 labs de Recrutement des journalistes stagiaires RTS (2019-2024 🇨🇭 Genève), les Hackathon Scrollytelling 2023 et Hackathon Scrollytelling 2024 avec la RTBF, l'UCL, l'IHECS, BeCode, le développement en continu depuis 5 ans de l'App Locale Jemconnecte.app et celui de Rhizome Protocol: Traçabilité et certification de projets créatifs désormais (more to come, stay tuned !), et bien sûr durant Boukè Media: Bilan Mission “Innovation en résidence” (2022-2024 🇧🇪 Namur ) et même pendant les confinements, avec OIF: Opération Solidarité COVID (2019) ce Slack de 1.500 personnes, dans 80 pays, animé avec l'Organisation Internationale de la Francophonie.
Avec le temps, le registre pour lequel je pense avoir développé un certain talent, toute modestie mise à part, et dans lequel je m'épanouis vraiment, est celui qui consiste à construire des dispositifs pédagogiques performants, innovants et amusants. Parce qu'on peut faire et dire des choses très sérieuses sans être chiants (sorry Hubert)
Cette composante pédagogique dans les projets que je mène me permet d'être moi-même en apprentissage permanent. De tester plein de trucs, d'en foirer un paquet mais aussi d'en réussir certains, de temps en temps, heureusement. Et puis d'en partager mes expériences. Faire et transmettre en même temps. Et planter des graines.
Je n'oublierai jamais ces soirées au coin du feu, ces invités venus de France, de Suisse, logés à l'hôtel Le Piano 2, à Corbais, pendant que les students eux, dormaient sur des matelas pneumatiques dans les bureaux 😄. L'ambiance dans le nid du Creative Spark avait un coté magique. Sans parler de celle au OFFBar. Parfois, c'étaient les students eux-mêmes qui venaient de loin pour vivre ces Mastercamps Stratégie éditoriale EFJ (2016- 2024 🇫🇷 Paris- Bordeaux)
(Je fais une parenthèse pour t'encourager à te caler la vidéo ci-dessous dans les mirettes. Vu le contexte actuel, les explications de Ploum, Seb et Maître MatMat Jamar, lors d'un meetup avec les étudiants, en 2017, valent leur pesant de e-cacahuètes. Le Bitcoin valait à l'époque ... 3.000 €. Je ferme la parenthèse 😎)
Mes plus beaux moments, ces 20 dernières années, je les ai assurément vécus avec ces jeunes de 20-21 ans, alors que j'avais moi-même la trentaine, et désormais la quarantaine bien tassée. Je les emmenés en résidence plus souvent que mes propres enfants ... qui ont aujourd'hui leur âge.
Sans oublier les 25 roadtrips effectués en Europe de 2013 à 2018 avec le van, cet ovni crowdfundé grâce vous en 2013 et les deux éditons du Drink Alsace Experience (2014-2015), la Semaine de la Créativité dans le Jura Suisse (2015 🇨🇭Lausanne) Semaine de la Créativité en Wallonie (2017) pendant lesquelles on s'est vraiment éclaté à produire tous ces plateaux en direct depuis les quatre coins de l'Europe.
Aujourd'hui le van est vendu, les enfants sont (presque) sortis du nid. Une boucle est en train de se boucler.
Mieux, c'est un nouveau cycle qui s'ouvre.
Projet 2025 *
Ce n'est probablement pas un hasard si j'ai déjà utilisé 3 fois le terme "confiance" depuis le début de ce billet.
Comme le souligne Julia Angwin, dans cet article de The Atlantic, repéré par Eric Scherer (who else ?), dans lequel Charlie Warzel pose les termes d'un constat glaçant mais terriblement factuel: « Les médias traditionnels ont déjà perdu. »
"Le public doit sentir qu’il a des raisons de croire en votre bienveillance. Il doit avoir des raisons de croire en votre compétence et votre expertise. Il doit comprendre d’où vous venez—ce qui signifie abandonner cette posture de neutralité absolue—et il doit savoir ce qu’il peut faire si vous vous trompez."
"Les journalistes doivent fournir des réponses, mais il y a quelque chose que le public respecte lorsqu’il entend des créateurs et des influenceurs analyser et discuter d’un sujet, même sans conclure. Mon hypothèse est que le public apprécie de sentir qu’on lui fait confiance pour réfléchir sans être sermonné. J’ai l’impression qu’il devient plus difficile pour les journalistes traditionnels de cadrer leur travail sans paraître excessivement certains dans un monde souvent surprenant et contradictoire."
Je continue ?
"Sur les réseaux sociaux, les journalistes n’ont pas toujours la liberté de répondre lorsqu’ils sont critiqués, ou leurs chefs leur disent de ne pas s’impliquer. Une des raisons pour lesquelles les gens se sentent si éloignés du journalisme, c’est qu’ils voient ces titres excessivement affirmatifs, et quand ils essaient d’interagir, ils se heurtent à un mur."
"Je pense qu’il est important de noter combien le public est aujourd’hui attentif—à juste titre—aux motivations liées au profit. La réalité, c’est que la plupart des créateurs sont leurs propres petites entreprises indépendantes. Et cela semble intrinsèquement plus digne de confiance qu’une grande marque ou un immense conglomérat médiatique. "
"Le public n’a pas tort de voir cela. De nombreux médias sont détenus par des milliardaires, et ces personnes ont leurs propres opinions politiques. Cela constitue un obstacle à l’authenticité que les journalistes doivent ensuite surmonter. Je ne suis pas naïve : les créateurs jouent également un rôle dans la performance de l’authenticité, mais ils ont moins à surmonter dans ce domaine."
Une dernière pour la route :
"Nous devons prendre les créateurs au sérieux, en particulier ceux qui font un travail journalistique. Nous devons arrêter de nous concentrer sur la protection de nos propres marques et institutions et réfléchir à ce que nous pouvons faire pour garantir que des informations importantes et fiables parviennent au public. La question devrait être : Comment puis-je diffuser mes informations ? Et peut-être qu’une réponse est : Cela ne doit pas toujours passer par moi.
"Enfin, je dois plaider pour la fin de l’objectivité. Je pense que le principal problème de confiance aujourd’hui provient de cette idée que nous devons être purs, neutres, sans opinions, simplement des réceptacles de faits. Plus nous pourrons amener notre expertise et notre intelligence de manière transparente à la tâche, mieux ce sera pour tout le monde."
* t'as la ref ?
Alors que l'agent orange s'apprête à déployer son agenda putride, mon projet en 2025 sera d'en remettre une couche et de travailler ensemble à ce fameux "Pourquoi ?"
Ici, sur ce site (où j'ai enfin réussi à récupérer et à héberger mes 20 ans d'archives), sur les réseaux, dans les amphis, les coworking, les rédacs, les festivals, les hackathons, les formations, les roadtrips en Belgique ou à l'étranger, bref partout où nous aurons la chance d'interagir et de co-construire, je te promets de faire preuve de cette transparence et de cette subjectivité assumée, enrichie par mes expériences, pour tenter de continuer à être digne de ta confiance.
📆 Au programme
(RDV sur davanac.io/live, ou télécharge le calendrier au format GCal)
- Vendredi 3 janvier, une vidéo et un podcast de 8 minutes, consacré au livre "Après la Tech", réalisé en compagnie de son auteur Stéphane Shultz (15Marches.fr). Tirée du live diffusé sur Twich fin décembre, il y aura un article associé avec plein de ressources liées aux enjeux d'innovations dans le secteur de la Mobilité. Spoiler alert, le titre sera "La pub pour la bagnole = la pub pour la cigarette ?"
- Lundi 6 janvier: je te propose, en live, une session de recherches et d'écriture d'un article de 15.000 signes sur lequel je travaille avec le Mundaneum et le Club de la Presse du Hainaut-Mons, dans le cadre de la promotion de la citoyenneté et de l’interculturalité. La thématique est "De la discussion de comptoir aux réseaux sociaux : évolution des
pratiques de débats et de socialisation" .. y'a du boulot hein 😄. - Mercredi 8 janvier: je te propose, en live, de participer à la première édition d'une émission que j'ai baptisée "IsINNOgood ?", pendant laquelle je te partagerai des exemples d'innovations éditoriales “qui font du bien” (à la démocratie, à la planète, aux minorités, au commerce local, à l’éducation, etc.). L'idée est de documenter ensemble des sources d'inspirations, des bonnes pratiques à la fois techniques et éditoriales et d'essayer de comprendre pourquoi et comment elles ont de l'impact. Et voir comment s'en emparer. Tu nous rejoins ?
- La semaine du 13 janvier, je te parlerai, en live, d'un projet intitulé "Rhizome Protocol", qui vise à assurer la traçabilité des contenus, la certification des projets et la visualisation des réseaux de confiance au sein des industries culturelles et créatives grâce à la blockchain. J'y travaille depuis mai avec le team et on a vraiment hâte de pouvoir t'en parler !
- Du 20 janvier au 23 janvier, je ferai partie des jurys pour les "mémoires médiatiques" des étudiants en master 2 de journalisme de l'IHECS (cfr. Mastercamps Journalisme Entrepreneurial IHECS (2011-2024 🇧🇪 Bruxelles).
Au total, 15 reportages et enquêtes, déclinés sur différents supports (TV, Radio, Web) avec chaque année de très très bons projets, super bien ficelés et de belles surprises. Je t'en partagerai les backstages et on ira à la rencontre des étudiants et des profs qui les ont accompagnés.
C'est toujours un moment super émouvant parce que c'est à la fois la conclusion de ce travail au long court mais aussi celui de leurs études, tout court !
- Du 27 janvier au 30 janvier, je serai à Paris et à Bordeaux pour les jurys des "Grandes Enquêtes" des étudiants de 3ème année à l'EFJ (cfr. Mastercamps Stratégie éditoriale EFJ (2016- 2024 🇫🇷 Paris- Bordeaux)
Ici aussi, des reportages et des enquêtes magazine, avec du crossmedia, de la vidéo, du podcast etc. avec des angles souvent surprenants. Je t'en reparlerai quand j'aurai terminé de les analyser (il y en environ 60 😅)
- Jeudi 6 février: Emission "IsINNOgood ? #2", les innovations éditoriales “qui font du bien”, numéro 2. Tu nous rejoins ?
- Du 4 février au 14 février, je serai "en résidence" avec les étudiants de master 1 de l'IHECS, pour poursuivre le travail entamé en septembre ( Mastercamps Journalisme Entrepreneurial IHECS Saison 14 (2024), et les accompagner dans leur stratégie éditoriale pour le lancement de nouvelles campagnes de crowdfunding (150 projets ont déjà pu être financés de cette manière, avec plus de +450.000 euros récoltés 💸). Pas mal, hein ?
- Vendredi 21 février: Journée de "prototypage évènementiel" avec les étudiants de Fabula, à Louvain-La-Neuve, dans le cadre d'un cours sur la création d'évènements dans les industries culturelles et créatives. La pédagogie de cette école (qui s'appelait avant Charles Peguy) est vraiment super intéressante, avec une dynamique qui pousse les étudiants à l'autonomie et la prise d'initiatives, tout en mettant en perspective les grands enjeux (climatiques, économiques, inclusifs, etc.) du secteur. Pour cette première année, les étudiants ont travaillé sur des propositions pour le festival KIKK, à Namur. Le pitch des projets aura lieu en avril
- Jeudi 27 février: Journée de formation "Intégrer l'IA dans tes processus créatifs" avec le Comptoir des Ressources Créatives de Namur (Abonne-toi, tu pourrais bien gagner une place gratuite ;-)
Formation - Intégrer l'IA dans tes processus créatifs
- Date : 27/02/2025
- Horaire : de 09h00 à 12h00
- Lieu : Salle Lab2 du Delta - Av. Fernand Golenvaux 18, 5000 Namur
- Tarif : 50€ par personne et sur inscription uniquement ?
En mars, je t’emmènerai avec moi au lab de Recrutement des journalistes stagiaires RTS (2019-2024 🇨🇭 Genève).
En avril, nous irons ensemble au Festival International de Journalisme, à Pérouse 🇮🇹, avec des étudiants de l'UCL.
Je te parlerai aussi d'un nouvel hackathon, dédié à l'IA et au Web 3 dans les médias 🇧🇪, et encore deux ou trois autres bricoles ;-)
Comment me soutenir et m'encourager ? Travaillons ensemble ! 🔥
Si ton entreprise, ton média, ton institution, ton école/unif rencontre des difficultés à designer des dispositifs interactifs innovants, qu'elle a besoin de former ses équipes aux outils d'IA et de prototypage rapide, de produire des contenus pédagogiques et d'éducation aux médias, des séminaires, des cours ou des conférences sur les enjeux et opportunités que toutes ces technos suscitent ... n'hésite pas !
Sinon, tu peux aussi participer à 🪖 l'effort de guerre ou carrément t'acheter un 🍿 paquet de popcorn. Tu bénéficieras d'une série de "goodies" qui seront uniquement distribués aux plus motivés/fous furieux d'entre vous 😎.
Déjà mille fois merci 🙏 !
PS: et si tu disposes d'un des 13 NFT rares de "Proof of Attendance" que j'ai distribués ces dernières années lors de mes résidences, formations, roadtrips, cours et même fêtes d'anniversaire, connecte-toi ici et récupère ton 🍿 popcorn gratuit, à vie . You'r welcome 😉
Je conclurai ce qui s'apparente comme mon plus long post ever, par une reprise, mot pour mot, de ce fameux 1er billet "Go !", dont je te parle depuis le début, publié en juin 2005.
"(...) J’aimerais agir comme une tête de pont pour vos interrogations face aux flux de plus en plus nourris auxquels nous sommes soumis, en télé, en radio et bien sûr, sur le net. Que vous soyez Belges, Français, ou tout simplement Européens, francophones/philes, je vous propose d’utiliser ce blog pour mettre le doigt sur des sujets qui vous semblent mériter une pause.
Faites-moi part de votre expertise, de vos connaissances et de vos remarques sur des sujets qui ne sont pas (trop peu) abordés. Proposez des liens et/ou des extraits d’articles publiés par vos quotidiens, des séquences de vos JT qui vous ont interpellés, des évènements qui se sont déroulés près de chez vous et qui vous semblent révélateurs. Commentez-les et lancez la discussion.
Je m’attacherai pour ma part à tendre mon micro, ma caméra, ma ligne de téléphone à des personnes ressources susceptibles d’enrichir toutes ces réflexions. J’enregistrerai les émissions d’informations et les documentaires susceptibles d’apporter de la matière sur laquelle se baser ou bien que vous m’auriez suggérées. Pour alimenter le débat, encore.
J’agirai comme un journaliste à disposition de son public, et non l’inverse. J’ouvrirai ma gueule, aussi, parce que l’objectivité à laquelle je tends n’aura de sens que si ma propre subjectivité peut elle aussi s’exprimer En fait, c’est sans doute surtout pour redonner du sens à la manière d’exercer mon métier que je me lance aujourd’hui dans cette expérience …"
Voilà. Stay Tuned, donc.
Damien
From 🇧🇪 with ❤️
merci au Team, aka Laurent, Déborah, Skan, François, Noée et Jonathan, de me suivre dans mes élucubrations 🙏
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