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Festival International du Journalisme 2024 (🇼đŸ‡č PĂ©rouse)

Festival International du Journalisme 2024 (🇼đŸ‡č PĂ©rouse)

IJF24 : « Lorsqu’il s’agit d’une bataille pour les faits, les journalistes sont des activistes » - MĂ©ta-media | La rĂ©volution de l'information

International Journalism Festival 2024: what we learnt in Perugia about the future of news

Jour 1

Comment réguler l'IA dans le domaine de l'information ?

  • Notes de la confĂ©renceComment pouvons-nous rĂ©gulier l’IA dans l’information ?Emily Bell - Director Two Center for Digital JournalismNatali Helberger - University of AmsterdamRitu Kapur
    • Elle a une vue fracturĂ©e sur la rĂ©gulation de l’information.
    • ProblĂšmes techniques sur la rĂ©gulation de l’IA dans le respect des bases de donnĂ©es pour la protection des consommateurs et de la propriĂ©tĂ© intellectuelle.
    • Principale raison de la rĂ©gulation de l’IA dans l’information : un champ Ă©quitable pour les mĂ©dias, la rĂ©gulation pourrait aider Ă  cela.
    • Elle rebondit sur le propos de Natali pour des IA alternatives afin de construire des modĂšles bĂ©nĂ©fiques pour l’audience.
    • Elle constate qu’il y a de plus en plus de journalistes qui comprennent les problĂšmes liĂ©s Ă  l’IA et ont conscience des questions Ă©thiques, notamment sur la protection des mĂ©tiers et le risque de l’information gĂ©nĂ©rĂ©e de maniĂšre artificielle (dont la photographie).
    • Elle pointe les problĂšmes du marchĂ© amĂ©ricain qui laissent l’IA sans rĂ©gulation, en roue libre et provoque maints problĂšmes sans qu’aucune rĂ©gulation n’encadre ce qu’font les entreprises avec les modĂšles de langage (important lobbyisme des grandes entreprises de la tech).
    • Exemples : Proof News (AI), cas d’usage intĂ©ressant de l’IA.
    • Conseil : ĂȘtre attentif Ă  l’information et rester prudent face Ă  la course au scoop.
    • L’IA est puissante mais comporte de nombreux problĂšmes, notamment au niveau lĂ©gal. Elle cite l’exemple que l’Italie a bloquĂ© l’usage de ChatGPT.
    • Le rĂŽle de la rĂ©gulation est de faire en sorte que l’IA redonne de la confiance et du sens. L’UE tĂąche qu’il y a une base de rĂ©gulation pour le secteur des mĂ©dias et s’assure que la technologie soit utilisĂ©e de maniĂšre responsables. L’IA doit ĂȘtre coopĂ©rativement utilisĂ©e de maniĂšre Ă©thique, responsable dans le cadre d’une base lĂ©gale. Il y a un rĂŽle clair de rĂ©gulation pour la protection de la vie privĂ©e. Il importe de choisir avec prĂ©caution les outils d’IA et de s’assurer du produit, notamment de la base des donnĂ©es et du modĂšle de langage et d’éviter de suivre la tendance aveuglĂ©ment.
    • Deals : modĂšle Ă©conomique des archives (NYT, qui utilise certaines technologies de Google) et Microsoft/OpenAI. Les archives sont une potentielle ressource pĂ©cuniaire pour les archives mĂ©dias pour alimenter l’entraĂźnement des modĂšles de langage. D’oĂč l’importance de mettre en place des guidelines pour rĂ©guler l’usage de ces donnĂ©es d’entraĂźnement.
    • Usage responsable de l’IA : dans les donnĂ©es et les modĂšles de langage, il y a des problĂšmes profonds dont l’utilisateur n’a pas de contrĂŽle, c’est ils sont fondamentalement inclus dans le fonction de l’IA.
    • Momentum : crĂ©er les conditions pour des modĂšles alternatifs d’IA pour un usage et un fonctionnement responsable. Il y a une demande du secteur de l’information. “Il faut pousser pour une tech meilleure”.
    • L’IA Act est un exemple intĂ©ressant oĂč la lĂ©gislation encadre avec un rĂŽle fort le dĂ©veloppement de l’IA pour un usage responsable sans enfreindre l’innovation.
    • Conseil : S’assurer des bases de donnĂ©es. Utiliser la tech selon vos valeurs, la sociĂ©tĂ© a besoin d’une recherche critique et viser la responsabilitĂ© de la technologie.
    • Elle parle Ă  propos de la dĂ©tection par IA. Les gouvernements utilisent l’IA pour des campagnes d’information, du deep fake

    • Elle suggĂšre que l’IA doit impĂ©rativement avoir une approbation gouvernementale pour son utilisation et notamment pour les publieurs (les mĂ©dias).
    • Nous n’utilisons pas l’IA pour le niveau Ă©ditorial afin d’éviter les fake news et les hallucinations. Dans son mĂ©dia, elle expĂ©rimente, via son CMS, comment l’IA peut amĂ©liorer le pipeline. Elle constante que l’IA gĂ©nĂ©rative comporte d’importants problĂšmes quant Ă  la vĂ©racitĂ© de l’information, Ă©tant donnĂ© que par dĂ©finition elle dĂ©forme la rĂ©alitĂ©.
    • Elle suggĂšre qu’il faut utiliser les outils et l’IA pour affiner, rendre meilleur le produit de l’information et ne pas surfacer sur la hype de l’IA et la gĂ©nĂ©ration d’un contenu de masse, mais plutĂŽt d’aiguiser le sens d’une ligne Ă©ditoriale. Elle ajoute qu’il ne s’agit pas d’utiliser l’IA pour gĂ©nĂ©rer du volume, de saturer les rĂ©seaux de contenu.
    • Le process de rĂ©gulation doit ralentir le rythme et encourager Ă  la comprĂ©hension de ce que font les IA afin que nous puissions encadrer son fonctionnement.
    • Il importe de vĂ©rifier comment l’IA est utilisĂ© dans n’importe quel secteur.
    • Conseil : faciliter la dĂ©tection du contenu gĂ©nĂ©rĂ© par l’IA

Regulating AI in (and for) the news

Emily Bell, directrice du Two Center for Digital Journalism, soutient que la régulation de l'IA pourrait équilibrer le terrain de jeu pour les médias. Malgré des défis techniques tels que la protection des consommateurs et la propriété intellectuelle, elle met l'accent sur l'importance d'encadrer l'utilisation des modÚles de langage par les entreprises.

Natali Helberger, de l'Université d'Amsterdam, a relevé les problÚmes juridiques liés à l'IA, en notant par exemple l'interdiction de l'utilisation de ChatGPT en Italie. Natali estime que la régulation de l'IA doit viser à restaurer la confiance dans les médias. Elle a souligné l'importance de choisir judicieusement les outils d'IA et de vérifier l'éthique de la base de données du produit.

Ritu Kapur a Ă©voquĂ© la dĂ©tection par IA et a suggĂ©rĂ© que l'IA doit faire l’objet d’une approbation gouvernementale pour son utilisation. Elle a partagĂ© ses inquiĂ©tudes concernant l'IA gĂ©nĂ©rative, notamment ses problĂšmes de distorsion de la rĂ©alitĂ© (liĂ©s aux fake news et aux deepfakes). Selon elle, l'IA devrait ĂȘtre utilisĂ©e pour perfectionner et amĂ©liorer le produit de l'information, plutĂŽt que pour inonder massivement les rĂ©seaux sociaux.

La question de la rĂ©gulation de l'IA dans le domaine de l'information est complexe et comporte de nombreuses facettes, avec des enjeux juridiques, Ă©thiques et techniques. Etablir une rĂ©gulation qui soit Ă  la fois efficace et Ă©quitable, sans freine l’innovation, est trĂšs complexe, mais c'est une nĂ©cessitĂ© pour garantir une utilisation responsable de l'IA dans le secteur de l'information.

L'avenir du journalisme est-il dans l'audio? L'IA montre le chemin

The new voice of journalism: audio news in the age of AI

  • Notes de la confĂ©renceCherly Brumley, Global Head of Audio, The Financial TimesEzra Eeman, Strategy and Innovation Director NPO!https://prod-files-secure.s3.us-west-2.amazonaws.com/6472918a-bd17-4ce2-893b-a1ad438944d2/d3a8b404-e723-4669-8acc-91c24280e6c5/IMG_2353.jpgMark Little, Media Entrepreneur and Consultant (animateur)Lean Beate Hamborg Pedersen, Senior Product Manager AfterpostenIdĂ©es :
    • Tech Tonic : outil centrĂ© dans son Ă©volution de 2024 sur â€œreformat into sorter chat show with occasional long oformes series in feed.”
    • Hot Money (podcast https://www.ft.com/hot-money) .
    • Elle trouve intĂ©ressant qu’il y a un besoin important dans le contenu audio long format davantage consommĂ© que le contenu Ă©crit et que l’IA va permettre de rĂ©pondre Ă  cette demande.
    • NPO fait historiquement du broadcast mais sonde les opportunitĂ©s qu’offre l’IA pour la production de l’audio.
    • Il y a d’importantes opportunitĂ©s pour dĂ©livrer Ă  l’audience du contenu turbinĂ© par de l’IA, mais le NPO n’est qu’en phase d’expĂ©rimentation. Le NPO n’estime pas l’IA comme une fin, mais comme un outil qui va permettre Ă  la chaĂźne d’optimiser et d’amĂ©liorer ses process pour sa mission de mĂ©dia public.
    • L’exemple de contenu A.I. vodcast, contenu pour les enfants qui ont des problĂšmes d’audition). https://npo.nl/innovatie/projecten/ai-vodcast
    • Voice Cloning. CrĂ©er un clone vocal du journaliste et auteur nĂ©erlandais Willem Oltmans (dĂ©cĂ©dĂ© en 2004) sur base de ses journaux intimes. C’est une expĂ©rimentation et le NPO ne compte pas forcĂ©ment le reproduire systĂ©matiquement.
    • Audio Boosting : amĂ©liorer l’audition https://npo.audus.io/
    • “Je pense que le vrai problĂšme que pose l’IA Audio, c’est qu’au fur et Ă  mesure de son Ă©volution elle pourrait ĂȘtre confondue avec une vraie voix.”
    • Nous suivons des principes de conduite, dont la confiance auprĂšs de l’audience publique est la clĂ©. Il est clairement annoncĂ© que, dans les contenus, l’IA a Ă©tĂ© utilisĂ© quand c’est le cas
    • Comment toucher l’audience des jeunes gĂ©nĂ©rations, comment s’adapter Ă  leurs habitudes. Elle explique son retour d’expĂ©rience.
    • Son mĂ©dia a tĂąchĂ© de toucher les jeunes gĂ©nĂ©rations par l’audio automatisĂ© des articles grĂące Ă  l’IA et a constatĂ© une consultation accrue du contenu Ă©coutĂ© plutĂŽt que lu.
    • Nouvelles voies d’éditer des sources sonores, dont des mĂ©thodes de voie gĂ©nĂ©rative, de rentranscription.
    • Son mĂ©dia a rĂ©pondu Ă  des besoins auprĂšs des enfants qui ont des problĂšmes de dyslexie (au moins 400 000 personnes) avec des contenus de gĂ©nĂ©ration sonore sur base des articles du mĂ©dia en sept langues.
    • “lire” des articles avec diffĂ©rents accents (liĂ©geois, bruxellois, en patois, en wallon ?!) grĂące Ă  l’IA
    • interactive podwalks Ă  la NPO

Cherly Brumley du Financial Times a commencĂ© la confĂ©rence en soulignant la montĂ©e de l'audio assistĂ© par IA. Elle a prĂ©sentĂ© l'Ă©volution de “Tech Tonic”, qui Ă©volue en un talk-show plus court, tout en intĂ©grant parfois des sĂ©ries longues. Elle a aussi mentionnĂ© le podcast "Hot Money".

Ezra Eeman de la NPO a discuté du potentiel de l'IA pour optimiser la production de contenu. Il a cité "A.I. Vodcast", conçu pour les enfants ayant des problÚmes d'audition, et "Voice Cloning", une technologie qui a permis de créer un clone vocal du journaliste néerlandais Willem Oltmans sur base de ses journaux intimes.

Lean Beate Hamborg Pedersen d'Afterposten a expliqué comment son média a utilisé l'audio automatisé pour attirer les jeunes générations. Elle a aussi partagé une initiative pour aider les enfants dyslexiques en créant du contenu dans sept langues à partir des articles du média.

Ces interventions montrent l'importance de l'IA dans le journalisme audio. Que ce soit pour créer de nouveaux formats, améliorer la production ou répondre à des besoins sociaux, l'IA offre de nombreuses opportunités pour le futur du journalisme audio.

Working scenarios for an AI-mediated information ecosystem

    • Il ouvre le talk en dressant un Ă©tat des lieux de l’écosystĂšme de l’information et son Ă©volution.
    • La confĂ©rence porte majoritairement sur l’expĂ©rience d’un atelier (dont l’appel Ă  candidatures se trouve au bas de l’article) dont l’objet Ă©tait d’imaginer des scĂ©narios de l’état de l’écosystĂšme de l’information avec l’impact de l’IA.
    • AI in Jounalism Futures (AIJF) rassemblant 60 personnes prĂ©parĂ©es pour dresser des scĂ©narions du journalisme du futur.
    • Il a organisĂ© un atelier qui, auprĂšs de 60 personnes issues des mĂ©dias, imagine divers scĂ©narios sur les implications de l’IA dans le journalisme et les possibles applications dans l’écosystĂšme de l’information.
    • Process de l’atelier
    • Elle prĂ©sente des observations faites durant l’atelier prĂ©sentĂ© par David Caswell.
    • Plusieurs scĂ©narios sont prĂ©sentĂ©s sur ce que serait l’IA dans les prochaines annĂ©es dans le milieu de l’information.
    • Une IA qui en 2030 aurait sa propre agence et produirait l’information elle-mĂȘme de bout en bout.
    • Autre scĂ©nario, c’est que l’IA ferait partie du bien commun et amĂ©liorerait le quotidien de l’humanitĂ©, l’accompagnant dans les challenges existentiels auxquelles elle est confrontĂ©e.

Notes de la confĂ©renceWorking scenarios for an AI-mediated information ecosystemThis workshop will present preliminary results from a large-scale, formal study of the possible ways in which new functionality from AI and Large Language Models might fundamentally reshape the entire information ecosystem, and will invite audience members to consider the potential implications of these scenarios. The study and workshop look beyond near-term application of AI to existing journalism workflows and news products to a future in which the news environment may be dominated by automated newsgathering, democratised news production and generative news consumption experiences. Using the preliminary results of the scenario study as a starting point, the workshop will engage the audience in a frank discussion about how the news industry might prepare for an uncertain AI-mediated future.David Caswell, founder StoryFlowShuwai Fang, associate director media & disinformation Open Society FoundationsConclusion de l’atelier : pratiquez les outils d’IA dans vos propres tĂąches pour comprendre leur possible impact dans l’écosystĂšme de l’information.RĂ©sumĂ© du PDF :Concerne l'appel Ă  candidatures pour le programme "AI in Journalism Futures 2024" organisĂ© par la Open Society Foundation. Ce programme vise Ă  rassembler des perspectives diverses pour explorer comment l'intelligence artificielle (IA) pourrait restructurer l'Ă©cosystĂšme mondial de l'information au cours des cinq Ă  quinze prochaines annĂ©es.Le document dĂ©taille le processus et les critĂšres de soumission pour participer Ă  un atelier de planification de scĂ©narios de deux jours en Italie, qui se tiendra les 15 et 16 avril 2024. Les participants sĂ©lectionnĂ©s, au nombre de quarante, auront leurs frais de voyage couverts et recevront un honorarium de 1000 $ US. Ils devront soumettre un mini-scĂ©nario de 300 mots qui explore les changements structurels potentiels dans l'Ă©cosystĂšme de l'information sous l'influence de l'IA, en se concentrant sur des "forces motrices" spĂ©cifiques qui pourraient mener Ă  ces changements.Les mini-scĂ©narios soumis doivent ĂȘtre innovants et rĂ©alistes, se concentrant sur des changements significatifs plutĂŽt que sur des extensions mineures de l'Ă©tat actuel des choses. Le document inclut Ă©galement des exemples de mini-scĂ©narios pour guider les candidats.Les dates importantes comprennent l'ouverture des soumissions le 26 janvier 2024 et la clĂŽture le 23 fĂ©vrier 2024, avec une publication finale des rĂ©sultats de l'atelier prĂ©vue pour le 31 mai 2024.PDF sur le concept de cet atelier :https://www.opensocietyfoundations.org/uploads/4f87dfa3-96ba-4fa4-9bb7-a6aa70fabd2e/ai-in-journalism-futures-2024-call-for-applications-20240126.pdf

Vers un écosystÚme d'information médiatisé par l'IA : un aperçu des scénarios du futur

L'atelier "Scénarios de travail pour un écosystÚme d'information médiatisé par l'IA" a présenté les résultats préliminaires d'une étude formelle à grande échelle sur les façons dont l'IA et les grands modÚles de langage pourraient radicalement transformer l'ensemble de l'écosystÚme d'information.Ouvert par David Caswell, fondateur de StoryFlow, l'atelier s'est concentré sur l'expérience d'un groupe de 60 personnes réunies pour envisager divers scénarios d'impact de l'IA sur le journalisme et les applications possibles dans l'écosystÚme de l'information. L'objectif principal était d'imaginer des scénarios futurs pour l'écosystÚme de l'information avec l'impact de l'IA.Shuwai Fang, directrice associée des médias et de la désinformation à Open Society Foundations, a présenté les observations faites lors de l'atelier. Parmi les scénarios présentés, l'un envisageait une IA qui, d'ici 2030, aurait sa propre agence et produirait l'information de bout en bout. Un autre scénario suggérait que l'IA ferait partie du bien commun, améliorant le quotidien de l'humanité et aidant à relever les défis existentiels auxquels elle est confrontée.L'atelier a conclu sur l'idée que les professionnels de l'information devraient pratiquer les outils d'IA dans leurs propres tùches pour comprendre leur impact possible sur l'écosystÚme de l'information. Cette exploration de l'avenir de l'information souligne à la fois le potentiel de l'IA et la nécessité d'une réflexion approfondie sur son application responsable et éthique.


New generation, new rules: how to manage a newsroom?

Revisioning the journalism industry through a ‘solutions’ lens: delivering and measuring social, editorial and business model impact

  • Notes de la confĂ©rencebasiquement: comment appliquer le procinicipe dejournalisle de soluton au problĂše de finanvcemnt des medias eux-meme, du journalise en tant que telcorinne podger Linkedin post pour les slidesEgab4000 etudiants graduĂ©s en journalisme en Egypte500 journalistes50 stoires sur Gazachangerla perception sur le “for profit” d’un mediaGrren LineAnita LiBonn instituteregardr dans d’autres ville comment elles tacent les problĂšmes et faire des articles pour expliuer comment adapter cette solution Ă  ta ville

Jour 2

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Charting the course: insights from the 2024 Wayfinder Trends report


Le journalisme long format en temps de guerre

  • Notes de la confĂ©renceAudiences want depth and context, narrative and developed characters - so long-form reporting is in demand. One of the best feature writers in Ukraine, Nataliya Gumenyuk, joins journalist Jen Stout to discuss her work: explaining the war in Ukraine to an international audience through reported features and essays. Gumenyuk, based in Kyiv, has written for Vanity Fair, The Guardian, The Atlantic, Die Zeit, and the New York Times among others, documenting the war and her country's transformation since the full-scale invasion.Nataliya Gumenyuk, reporter et co-founder Public Interest Journalism LabBio : Nataliya Petrivna Gumenyuk is a Ukrainian journalist and author specializing in foreign affairs and conflict reporting. She is a co-founder and CEO of the Public Interest Journalism Lab,[1] and a co-founder of the independent media Hromadske. She is the author of several books, including The Lost Island: Tales from the Occupied Crimea (2020).[2]Article long form qu’elle a rĂ©digĂ© en temps de guerre :L'article "Brave New Ukraine" dĂ©crit l'adaptation de l'Ukraine Ă  un Ă©tat de guerre permanent face Ă  l'agression russe. Il souligne la mobilisation nationale en rĂ©ponse Ă  l'invasion de 2022, avec une inscription massive de citoyens dans les forces armĂ©es. L'article met en lumiĂšre les dĂ©fis structuraux auxquels le pays fait face, notamment la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper son industrie de dĂ©fense et de gĂ©rer une Ă©conomie en temps de guerre. Il aborde aussi les dilemmes politiques et sociaux, comme le traitement des vĂ©tĂ©rans et les impacts de la loi de mobilisation. La rĂ©silience de la sociĂ©tĂ© ukrainienne et les initiatives gouvernementales pour maintenir la cohĂ©sion sociale et Ă©conomique sont Ă©galement discutĂ©es, illustrant une dĂ©mocratie en lutte mais persistante face Ă  une menace constante.Faits en dix points :Voici dix faits importants tirĂ©s de l'article sur l'Ukraine prĂ©sent dans la piĂšce jointe : -Plus de deux ans aprĂšs l'invasion russe, l'Ukraine a adoptĂ© une nouvelle loi de mobilisation pour ajuster sa structure militaire et sociale Ă  un conflit prolongĂ©. -En rĂ©ponse Ă  l'invasion russe de 2022, un grand nombre d'Ukrainiens se sont volontairement enrĂŽlĂ©s dans l'armĂ©e. -Le gouvernement ukrainien a dĂ» jongler avec les besoins immĂ©diats de dĂ©fense tout en essayant de gĂ©rer une Ă©conomie en temps de guerre. -Il y a eu un dĂ©bat considĂ©rable et parfois controversĂ© concernant la dĂ©charge des vĂ©tĂ©rans et les rĂšgles de mobilisation. -L'armĂ©e ukrainienne est confrontĂ©e Ă  un dilemme pour maintenir la qualitĂ© des troupes tout en intĂ©grant de nouveaux recrues. -Le prĂ©sident Volodymyr Zelensky a pris des mesures intermĂ©diaires pour combler les lacunes dans les forces armĂ©es. -Une loi rĂ©cente a abaissĂ© l'Ăąge de mobilisation militaire de 27 Ă  25 ans, visant Ă  inclure plus de jeunes adultes dans l'armĂ©e. -L'Ukraine a dĂ©veloppĂ© ses propres industries de dĂ©fense pour rĂ©duire sa dĂ©pendance envers les aides Ă©trangĂšres. -Des rĂ©formes Ă©conomiques et militaires ont Ă©tĂ© mises en place pour adapter l'infrastructure nationale Ă  la rĂ©alitĂ© du conflit en cours. -Les dĂ©fis sociaux incluent la gestion des impacts de la mobilisation sur la vie civile et la conservation de la cohĂ©sion sociale malgrĂ© la guerre.
    • Ecrire des histoires longues en temps de guerre.
    • MĂȘme en temps de guerre, il y a des espaces de vie normale, des gens du quotidien qui continuent Ă  vivre, mĂȘme s’ils sont impactĂ©s par la guerre, car la vie ne s’arrĂȘte pas malgrĂ© tout et leurs histoires sont Ă  raconter.
    • Histoire d’un musicien de rue qui a composĂ© une histoire sur sa vie en temps de guerre.
    • Traiter les gens avec compasion et empathie, retranscrire leur histoire la plus fidĂšlement possible.
    • Les Ukrainiens, mĂȘme s’ils possĂšdent une identitĂ© affirmĂ©e, n’ont jamais eu vraiment une nation Ă  eux et peu de gens en dehors de l’Ukraine savent que le people ukrainien a sa culture propre, son identitĂ© nationale
    • Le paysage mĂ©diatique favorise davantage les histoires courtes que les longues, ce n’est principalement une question de coĂ»t, mais d’audience, car il n’y a qu’une niche publique qui apprĂ©cie le long format.
    • Financement : il n’y a pas de voie facile, et pour ĂȘtre honnĂȘte cela coĂ»te, elle n’a pas de solution miracle sur le financement d’article long format, elle investit et tente de vendre divers sujets Ă  divers mĂ©dias. Mais il n’est pas dans la prioritĂ© des mĂ©dias de financier en amont du long format.Brave New Ukraine

Long-form journalism in wartime

Le reportage long format a une importance cruciale en temps de guerre. C'est ce que souligne Nataliya Gumenyuk, journaliste ukrainienne spĂ©cialisĂ©e dans les affaires Ă©trangĂšres et la couverture des conflits, lors de la confĂ©rence "Audiences want depth and context, narrative and developed characters". MĂȘme en temps de guerre, la vie continue et les histoires de gens ordinaires mĂ©ritent d'ĂȘtre racontĂ©es.

Gumenyuk met en avant l'importance de traiter ces personnes avec compassion et empathie et de restituer leur histoire de la maniÚre la plus fidÚle possible. Elle raconte notamment l'histoire d'un musicien de rue qui a composé une chanson sur sa vie en temps de guerre. Ces histoires personnelles et profondément humaines fournissent un contexte essentiel pour comprendre l'impact de la guerre sur la vie quotidienne.

Gumenyuk insiste également sur le fait que les Ukrainiens ont une identité nationale forte et une culture propre. Il est donc essentiel de raconter ces histoires pour faire connaßtre cette réalité à l'étranger.

Cependant, la journaliste souligne que le paysage médiatique est plus favorable aux histoires courtes qu'aux longues, principalement en raison des coûts et du fait que seuls certains segments de l'audience apprécient le long format. De plus, le financement de ces reportages au long cours est difficile, car ils ne sont généralement pas une priorité pour les médias. Malgré ces défis, Gumenyuk continue de défendre ce type de reportage comme un outil essentiel pour comprendre et raconter la complexité de la guerre et ses impacts sur les individus et la société.

A lighthouse for journalism: the Publix building in Berlin

Jour 3

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Pourquoi une organisation de presse existe-t-elle ?

  • Notes de la confĂ©renceThe past decades in the media industry have been characterized by cost-cutting, efficiency programs and pressure to transform. The rapid development of generative AI is currently accelerating these trends even further. What often falls by the wayside is the answer to one of the most pressing questions in an increasingly volatile environment: Why do we exist as media and news brands at all?On this international panel, we will discuss precisely this question from the perspective of a legacy media brand, one of the largest independent news agencies in the world, a non-profit investigative newsroom, a public broadcaster and a journalism startup. How do we define an appropriate mission - or is this something only tech companies should do? What is derived from it, who do we serve, and why, and how do we get an entire industry to urgently (re)answer this question? Because in a world facing the jolt of an AI content avalanche, knowing why we exist is the most critical superpower for survival.Styli Charalambous, co-founder and ceo of Daily MaverickJanine Gibson, editor ft weekend (financial times weekend)Ulli Koppen, head of ai and automation lab bayerischer rundfunkAstrid Maier, deputy editor-in-chief dpa (animatrice du talk)
    • A quoi sert le journalisme, pourquoi existe-t-il, quelle est l’essence du mĂ©tier, comment Ă  notre Ă©poque devons-nous nous placer auprĂšs de l’audience.
    • Nous sentions qu’en tant que mĂ©dia, nous remarquions un problĂšme de clartĂ© dans notre identitĂ© journalistique et quelle est notre mission auprĂšs du public.
    • Deux pistes pour dĂ©finir notre mission : protĂ©ger la dĂ©mocratie et guide dans la vie.
    • Le challenge pour l’industrie des news dans une audience fragmentĂ©e, c’est de toucher et de rĂ©pondre aux besoins de l’audience.
    • Pourquoi FT existe ? Eh bien, car le public dĂ©jĂ  paye pour qu’on existe. Mais, tant que startup, nous devons dĂ©finir pourquoi nous sommes lĂ . Nous sondons actuellement les besoins de nos utilisateurs. Nous sommes un B2S publication et B2C publication.
    • La mission du FT est de porter un regard critique sur le capitalisme.
    • Notre raison d’ĂȘtre mĂ©dia, c’est notre mission en tant que service journalistique et crĂ©er de la valeur dans l’information que nous dĂ©livrons Ă  notre public cible.
    • Je suis assez excitĂ© par l’IA gĂ©nĂ©rative et comment cela interroge notre mĂ©tier, car cela remet en question notre mission profonde et notre utilitĂ© auprĂšs du public.
    • Mon job est de sonder comment la technologie peut aider la mission essentielle de service publique de notre mĂ©dia.
    • AI, c’est quelque chose qui doit servir les mĂ©dias Ă  les aider dans leurs missions et Ă  servir l’audience.
    • Par exemple, nous avons dĂ©veloppĂ© un prototype de personnalisĂ© audio pour localiser, via un algorithme, le contenu suivant le ZIP Code de l’utilisateur. Nous synthĂ©tisons la voix de nos journalistes que le public est habituer Ă  entendre et auxquels il est familiarisĂ©.
    • Il m’importe que nous puissions parler avant tout directement aux gens et de n’ĂȘtre pas Ă©loignĂ© de la rĂ©alitĂ©, mĂȘme si on utilise l’IA ou qu’on analyse les besoins des utilisateurs. Entre le public et le mĂ©dia, il y a un clash de culture, des attentes et des apprĂ©ciations diffĂ©rentes. Nous ne devons pas rester dans notre bulle mĂ©dia mais comprendre les besoins et les souhaits de l’audience.
    • Chatbot : L’IA gĂ©nĂ©rative change les habitudes de consommation de l’information et perturbe le trafic. Cela nous impacte dans l’accessibilitĂ© du public, Ă©tant donnĂ© que les chatbots, comme ChatGPT d’OpenAI, reprend les contenus de l’information.

Why does your news organisation exist?

C’est la question Ă  laquelle un panel d'invitĂ©s a tentĂ© de rĂ©pondre dans un contexte tumultueux de transformation de l'industrie des mĂ©dias accĂ©lĂ©rĂ©e par l'intelligence artificielle.

Styli Charalambous, co-fondateur de Daily Maverick, a souligné la nécessité pour les médias de clarifier leur identité et leur mission auprÚs du public. Selon lui, les médias doivent se poser comme défenseurs de la démocratie et guides dans la vie des gens. Le défi est de toucher et de répondre aux besoins d'une audience de plus en plus fragmentée.

Janine Gibson, rĂ©dactrice en chef du Financial Times Weekend, a rappelĂ© ironiquement que son mĂ©dia existait parce que “le public paye pour cela”. Elle ajoute que “le Financial Time se donne la mission de porter un regard critique sur le capitalisme.” Selon elle, l'IA gĂ©nĂ©rative remet en question la mission profonde des mĂ©dias et l’utilitĂ© de la presse.

De son cÎté, Ulli Koppen, responsable du laboratoire d'IA et d'automatisation du Bayerischer Rundfunk, a insisté sur le fait que la technologie, et en particulier l'IA, doit servir les médias dans leur mission de service public. Elle a donné l'exemple d'un prototype d'audio personnalisé qui, de façon algorithmique, adapte le contenu suivant le code postal de l'utilisateur. Selon elle, malgré l'utilisation de l'IA, il est essentiel de parler directement aux gens et de ne pas s'éloigner de la réalité du terrain.

Ces différentes perspectives soulignent l'importance de renforcer la mission des organisations de presse dans un environnement médiatique en constante évolution. L'IA pose de nouveaux défis mais offre également des opportunités pour mieux répondre aux attentes du public.


Jour 4


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Le dĂ©sintĂ©rĂȘt du public envers l’actualitĂ©

  • Notes de la confĂ©renceGrowing numbers globally are disengaging from news despite unprecedented access. Use is down, interest in decline, and news avoidance on the rise. In this talk, we share findings from our new book Avoiding the News: Reluctant Audiences for Journalism (Columbia University Press, 2024) on why – and what can be done about it. We show that news avoidance, most common among disadvantaged groups, is about both content and broader structures of everyday life: who people are, what they believe, and how technology platforms increasingly shape relationships with news. Overcoming news avoidance, we argue, requires meeting people where they are, figuratively and literally, and we offer research-informed suggestions for how to do this.Le dĂ©sintĂ©rĂȘt grandissant du public pour l’actualitĂ© pose une question cruciale : comment reconnecter les gens avec le journalisme et les sujets qui les concernent rĂ©ellement ? Ce phĂ©nomĂšne, particuliĂšrement prĂ©sent chez les jeunes, les moins Ă©duquĂ©s et les groupes socio-Ă©conomiques infĂ©rieurs, est alimentĂ© par plusieurs facteurs. Ce constant est dĂ©taillĂ© dans l’ouvrage Avoiding The News par les journalistes qui prĂ©sentent ce talk, Benjamin Toff, Ruth Palmer et Rasmus Nielsen.Le livre "Avoiding the News: Reluctant Audiences for Journalism" de Benjamin Toff, Ruth Palmer et Rasmus Kleis Nielsen expose pourquoi de nombreuses personnes choisissent dĂ©libĂ©rĂ©ment d'Ă©viter les actualitĂ©s malgrĂ© un accĂšs facile et abondant aux informations. À travers des entretiens et des donnĂ©es de sondage Ă©tendus, il rĂ©vĂšle que l'Ă©vitement des nouvelles est influencĂ© par des perceptions de manque de pertinence, d'effort excessif, d'impact Ă©motionnel nĂ©gatif et de mĂ©fiance envers les mĂ©dias. Le phĂ©nomĂšne est particuliĂšrement prĂ©valent parmi les groupes dĂ©favorisĂ©s, menaçant d'aggraver les inĂ©galitĂ©s sociales. Les auteurs argumentent que pour attirer Ă  nouveau ces publics vers le journalisme, il est crucial de comprendre leurs points de vue et d'adapter les approches en consĂ©quence, en intĂ©grant une comprĂ©hension empathique des diverses façons dont les individus interagissent avec les nouvelles dans leurs contextes sociaux, politiques et technologiques.Benjamin Toff, Hubbard School of Journalism and Mass Communication (https://www.benjamintoff.com/)Ruth Palmer, IE University of MadridCountering news avoidance: focus on relevance and valueVoici un rĂ©sumĂ© de l'article sur le dĂ©sintĂ©rĂȘt du public envers les news :The relief of missing out: Anticipated anxiety is a big reason why more people are avoiding the newsVoici un rĂ©sumĂ© en cinq points de l'article sur le dĂ©sintĂ©rĂȘt croissant pour les actualitĂ©s :Rasmus Nielsen, Director Reuters Institute for the Study of Journalism
    • Il parle du phĂ©momĂšne du public de ne plus consulter l’actualitĂ© et comment les mĂ©dias pourraient inverser cette tendance
    • Personnes qui ne lisent plus les news : jeunes, personnes dĂ©favorisĂ©es, personnes qui ne sont pas intĂ©ressĂ©es par la politique
    • Pourquoi les gens Ă©vitent les news : ils ne se reconnaissent pas dans l’actualitĂ©, aucun plaisir Ă  les consulter, hermĂ©tique, inutile, inadĂ©quats Ă  reprĂ©senter certains groupes de communautĂ©s, trop anxiogĂšne, incomprĂ©hensible, inconsistant
    • Trois facteurs : identitĂ©, inĂ©galitĂ©, idĂ©ologie
    • DĂ©sintĂ©rĂȘt du public pour l’actualitĂ© et pour la politique : les gens ne sont pas avertis dans les enjeux politiques, ne se sentent impuissants face aux problĂšmes, n’estiment pas apporter quelque chose d’impactant pour soutenir une cause, se sentent Ă©loignĂ©s de la situation, ne se sentent pas concernĂ©s ni impactĂ©s par un phĂ©nomĂšne
    • Cercle vicieux : plus les gens esquivent l’actualitĂ©, plus il est compliquĂ© pour eux d’ĂȘtre informĂ©s et de comprendre la politique
    • Quels sont nos outils pour intĂ©resser le public Ă  l’actualitĂ© et faire en sorte qu’il se sent concernĂ© par les enjeux de la sociĂ©tĂ©
    • Faire mieux mais moins, faire beaucoup moins mais beaucoup mieux, ne pas saturer les rĂ©seaux, ne pas remplir les tuyaux pour les remplir, travailler plutĂŽt le contenu, la qualitĂ© de l’information, l’engagement du public pour qu’il se sente concernĂ©
    • C’est un problĂšme pour le journalisme, les individus et la sociĂ©tĂ©
    • Deux rĂ©ponses : toucher les gens avec de nouveaux sites, se concentrer sur les produits pour toucher les communautĂ©s et s’adapter aux nouveaux usage, construire des connexions avec la rĂ©alitĂ© du quotidien, s’intĂ©resser Ă  ce que ressentent les gens, donner confiance Ă  l’innovation, valoriser le journalisme indĂ©pendant
    • Pour les jeunes, ils sont justes intĂ©ressĂ©s par d’autres sujets que les news et trouvent de l’information dans les sujets qui les passionnent
    • Les cycles de nouvelles nĂ©gatives et les commentaires agressifs contribuent Ă  cet Ă©vitement.
    • L'Ă©vitement sĂ©lectif se produit lorsque les gens ignorent certains sujets ou sources, tandis que l'Ă©vitement constant signifie consommer peu ou pas de nouvelles mensuellement.
    • Ce problĂšme est plus prononcĂ© chez les jeunes, les moins Ă©duquĂ©s et les groupes socio-Ă©conomiques infĂ©rieurs.
    • Les femmes et les utilisateurs des mĂ©dias sociaux sont Ă©galement plus susceptibles d'Ă©viter les nouvelles.
    • La solution rĂ©side dans la pertinence accrue des nouvelles et dans le fait de donner aux gens un enjeu dans les mĂ©dias qu'ils suivent.
    • Aux États-Unis, les stratĂ©gies se concentrent sur l'Ă©coute profonde et l'engagement des communautĂ©s pour regagner la confiance.
    • Il importe d’encourager la participation directe du public dans les discussions sur les nouvelles.
    • Les salles de rĂ©daction sont conseillĂ©es de privilĂ©gier la qualitĂ© de l'engagement plutĂŽt que la quantitĂ©.
    • L'article souligne l'importance de comprendre les besoins de l'audience pour contrer l'Ă©vitement des nouvelles.
    • AnxiĂ©tĂ© anticipĂ©e : De nombreuses personnes Ă©vitent les actualitĂ©s car elles anticipent l'anxiĂ©tĂ© que cela pourrait provoquer, notamment en raison des contenus nĂ©gatifs frĂ©quents.
    • Manque de pertinence : Les interviewĂ©s perçoivent souvent les nouvelles comme peu pertinentes pour leur vie quotidienne, ce qui renforce leur dĂ©sintĂ©rĂȘt.
    • Impact Ă©motionnel : Le flux constant de nouvelles nĂ©gatives est vu comme Ă©motionnellement taxant, ce qui dĂ©courage leur consommation rĂ©guliĂšre.
    • Engagement civique limitĂ© : L'anticipation d'anxiĂ©tĂ© et le manque de pertinence conduisent Ă  un engagement limitĂ© avec les actualitĂ©s et, par extension, les affaires civiques et politiques.
    • ROMO (Relief of Missing Out) : Contrairement au FOMO (Fear of Missing Out), certaines personnes ressentent un soulagement Ă  l'idĂ©e de ne pas suivre les actualitĂ©s, ce qui est vu comme une stratĂ©gie de gestion du stress personnel.

Avoiding the news: why people avoid the news and what can be done about it

Avoiding the News | Columbia University Press

https://www.youtube.com/watch?v=7uYMoM86iEw

Comment freiner le dĂ©sintĂ©rĂȘt du public envers l’actualitĂ© ? Les journalistes Benjamin Toff, Ruth Palmer et Rasmus Kleis Nielsen tentent d’y rĂ©pondre dans l’ouvrage “Avoiding The News” qu’ils ont prĂ©sentĂ© durant leur talk Ă  PĂ©rouse.

Durant les premiĂšres minutes du talk, ils dĂ©taillent les segments de l’audience qui se dĂ©sintĂ©ressent de l’actualitĂ©, principalement les personnes issues de milieux prĂ©caires et dĂ©favorisĂ©s.

Benjamin Toff expose quelques facteurs de la perte de confiance du public envers les mĂ©dias : l’anxiĂ©tĂ© des nouvelles, l’éloignement des mĂ©dias de la rĂ©alitĂ© du terrain, la nĂ©gligence de raconter le quotidien des gens. S’il y a dĂ©sintĂ©rĂȘt du public envers les mĂ©dias, c’est qu’il y a dĂ©sintĂ©rĂȘt des mĂ©dias envers la vie de son audience.

Il importe Ă  la presse, pour toucher Ă  nouveau ses publics, de comprendre les besoins de l’audience, de raconter le quotidien, les prĂ©occupations et les difficultĂ©s des gens.

Identifier la dĂ©sinformation de l’IA

  • Notes de la confĂ©renceHow to spot AI disinformation ?Disinformation using generative AI existed before but became a big thing in 2023 - and this challenge will be even bigger in 2024. Due to improved generative programs and a better accessibility of AI apps, we can see a rise in use of AI technologies. And this applies also for the spreading of false information; AI-generated images and videos are flooding our social feeds. The conflict between Israel and Hamas is just one of many examples to prove this. Deepfakes are aiming to influence elections and voting behaviour. Fake AI-generated influencers or even doctors have millions of views on their social media accounts. And a part of the audience isn't aware about the fact, that these figures aren't real.What can journalism offer to detect AI disinformation and to strengthen people's resilience to AI-based propaganda, misinformation and disinformation? What techniques of research can we use? What kind of content could we offer? And how reliable and helpful are AI detector programs?Joscha Weber will try to answer these questions together with the audience during a workshop dedicated to this growing challenge. As Deutsche Welle's head of fact-checking, he will include examples of DW's verification work and will share examples which help to understand the process of fact-checking.Organised in association with Deutsche Welle.Joscha Weber, Head of fact-checking Deutsche Welle. Le journalisme prĂ©sente diverses mĂ©thodes pour analyser une image et dĂ©tecter sa vĂ©racitĂ© et les problĂšmes/hallucinations des images gĂ©nĂ©rĂ©es par IA gĂ©nĂ©rative.Quelles sont les mĂ©thodes pour debunker les fake news gĂ©nĂ©rĂ©es par l’IA ?
    • Confusion entre la rĂ©alitĂ© et la fiction
    • Les rĂ©seaux sociaux sont dĂ©jĂ  saturĂ©s de fausses imagines et de dĂ©sinformations gĂ©nĂ©rĂ©es par l’IA, phĂ©nomĂšne certes qui existe depuis un certain temps, mais qui s’amplifie avec la dĂ©mocratisation des outils d’intelligence artificelle.
    • Pourquoi devons-nous debunker les fausses images gĂ©nĂ©rĂ©es par l’IA ? Car cela a un impact considĂ©rable sur le sociĂ©tĂ©.
    • Etat d’esprit et approche : Tout est dans la recherche, douter, s’interroger sur la vĂ©racitĂ© de l’information, travailler en Ă©quipe, parler aux confrĂšres. Il importe aussi d’ĂȘtre conscient des limites des outils d’IA et des problĂšmes qu’elles gĂ©nĂšrent.
    • Process de vĂ©rification : Where ? When ? Who ? What ? How ? Des questions fondamentales qui sont les pilliers du journalisme.
    • Comment ? Quelles sont les techniques ? Observer, c’est une facultĂ© cruciale Ă  dĂ©velopper, dĂ©tecter les dĂ©fauts et les dĂ©formations de la rĂ©alitĂ©. Chercher Ă©galement l’origine de l’image, faire des comparaisons, faire de la recherche inversĂ©e autant que possible. Il important de se renseigner et de connaĂźtre les hallucinations des IA, d’observer les dĂ©tails et de sonder les erreurs.
    • Les mains, les pieds, les proportions du corps, la perspective d’une image, le fond de l’image, les dĂ©formations de pixel.
    • Quant Ă  la video (dont Sora) ? Observer la physique de l’image, vĂ©rifier la correction de la simulation, observer frame by frame.
    • La vallĂ©e de l’étrange, phĂ©nomĂšne typique de l’image synthĂ©tique.
    • Quant Ă  l’audio ? Pauses Ă©tranges, intonation synthĂ©tique, mots rĂ©pĂ©tĂ©s, contexte inappropriĂ©
    • AI detectors ? La machine peut-elle dĂ©tecter l’image synthĂ©tique ? Pas encore
 Exemple de l’IA Hive Moderation qui a affirmĂ© qu’une image est 100% vraie alors qu’elle purement synthĂ©tique. Ce n’est pas encore un process efficace, sujet Ă  maintes erreurs et hallucinations.

How to spot AI disinformation?

La montée exponentielle des outils d'intelligence artificielle générative inonde la toile d'images synthétiques. Cette tendance amplifie le phénomÚne des fake news en produisant des images qui déforment ou inventent des faits d'actualité.

Joscha Weber, responsable du service fact-checking au mĂ©dia allemand Deutsche Welle, a prĂ©sentĂ© quelques mĂ©thodes pour dĂ©masquer ces artifices, dĂ©mĂȘler le vrai du faux dans une pĂ©riode marquĂ©e par une perte de confiance du public aux mĂ©dias.

Pour debunker une image synthétique, tout repose sur l'observation et la compréhension des limites des outils d'intelligence artificielle générative. Joscha Weber conseille d'observer les détails et la cohérence d'une image, notamment dans les proportions du corps, la perspective et les artefacts de pixels. Ce sont des défauts inhérents aux hallucinations d'une intelligence artificielle telle que DALL-E, Midjourney, Stable Diffusion, entre autres.

La vallĂ©e de l'Ă©trange (uncanny valley) est un phĂ©nomĂšne connu depuis longtemps dans l'industrie du cinĂ©ma lorsqu'il s'agit de rendre le double digital d'un acteur. On perçoit que quelque chose dans le mouvement ou la physique du personnage ne correspond pas Ă  la rĂ©alitĂ©. Il en va de mĂȘme, de maniĂšre exacerbĂ©e, pour les images gĂ©nĂ©rĂ©es par IA. Ces outils ne comprennent ni la physique, ni ce qui rend une image photorĂ©aliste.

Joscha Weber a cité quelques outils d'IA pour détecter si une image est synthétique(Hive Moderation, TrueMedia
), mais ils manquent d'efficacité et ne remplacent pas la vérification manuelle de la véracité d'une image.

TrueMedia.org

Hive Moderation

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